Quand rigueur rime avec humanité : notre processus de sélection auditeurs



Derrière chaque audit, il y a d’abord une rencontre humaine

Chez CCTA Certification, nous avons toujours pensé qu’un bon audit ne repose pas uniquement sur des référentiels et des processus. Il repose aussi sur des femmes et des hommes compétents, engagés, capables d’écouter et de comprendre.

Nos auditeurs Qualiopi ne sont pas de simples experts techniques : ils sont les visages de notre organisme auprès des structures qu’ils accompagnent. À chaque audit, ce sont eux qui reflètent nos valeurs de respect, d’écoute et de bienveillance.

Un recrutement exigeant, pour garantir la confiance

Pour que cette mission ait tout son sens, nous avons choisi de mettre en place un processus de recrutement particulièrement rigoureux.

Cela nous a valu d’être salués lors de notre audit COFRAC en mars 2025 : ce dispositif a été reconnu comme l’un de nos points forts. Une reconnaissance qui nous touche, car derrière chaque procédure se cache une volonté simple : garantir aux organismes de formation des audits menés avec sérieux, compétence et humanité.

Les étapes clés avant de devenir auditeur CCTA Certification

Rejoindre notre équipe n’est pas une formalité. Le parcours intègre plusieurs étapes complémentaires, qui vont bien au-delà de la vérification administrative :

  • • Un premier échange téléphonique : parce que tout démarre par la rencontre, un temps d’échange pour mieux se connaître et poser les bases d’une potentielle future collaboration.
  • • Un dossier administratif : afin de constituer le dossier candidat auditeur.
  • • Une évaluation des compétences : questionnaires autour du référentiel Qualiopi, avec prise en compte des dernières évolutions réglementaires et de toutes les catégories d’actions (formation, bilan de compétences, VAE, CFA).
  • • Une formation interne : pour comprendre notre fonctionnement et se familiariser avec notre outil de rédaction pour l’audit (Kizéo).
  • • Un cas pratique : une mise en situation réelle avec un client fictif permet de tester non seulement les connaissances, mais aussi la posture et les capacités relationnelles.

Ce n’est qu’une fois toutes ces étapes validées que l’auditeur rejoint notre équipe.

Un suivi permanent, gage de qualité

L’accompagnement ne s’arrête pas à la signature. Au contraire, nous considérons que la collaboration avec un auditeur est un chemin qui se construit dans la durée.

  • • Suivi administratif : mise à jour régulière du dossier auditeur
  • • Suivi des performances : évaluation à chaque fin de prestation pour noter la qualité du dossier rendu
  • • Suivi des compétences : évaluation à chaque évolution réglementaire pour s’assurer de la maîtrise du référentiel


Ce suivi est pour nous une manière de rester alignés avec nos engagements : offrir aux clients un audit de qualité constante et accompagner nos auditeurs dans leur montée en compétence.

Parce qu’un auditeur, ce n’est pas qu’un contrôleur

Nous tenons à rappeler que, pour nous, un auditeur n’est pas seulement un "vérificateur". C’est une personne qui s’engage, qui établit un dialogue, qui écoute avec bienveillance.

Nos auditeurs incarnent l’esprit de CCTA Certification et font vivre nos valeurs sur le terrain.

C’est pour cela que nous sommes fiers d’eux, et que nous continuons chaque jour à renforcer nos processus de sélection et de suivi, pour que cette exigence humaine et professionnelle soit toujours au rendez-vous.

Contrat ou convention de formation : comprendre les différences pour mieux choisir



Dans l’univers de la formation professionnelle, il existe deux cadres juridiques majeurs qui encadrent la relation entre l’organisme de formation et le bénéficiaire : le contrat de formation et la convention de formation. Bien que souvent confondus, ces deux dispositifs répondent à des besoins et à des publics bien distincts. Comprendre leurs spécificités est essentiel pour faire un choix éclairé, que l’on soit particulier, entreprise ou organisme de formation.

Pourquoi cette distinction est-elle si importante ?

Parce qu’elle conditionne non seulement la nature de l’engagement, mais aussi les droits, les obligations et la protection de chaque partie prenante.

Contrat de formation : la solution dédiée aux particuliers


Le contrat de formation professionnelle s’adresse exclusivement aux personnes physiques qui financent elles-mêmes leur formation, en dehors de toute prise en charge par un employeur ou un financeur public. Il s’agit d’un acte juridique strictement encadré, qui protège le consommateur face à l’organisme de formation.

Points clés du contrat de formation :
• Public visé : Particuliers, salariés en reconversion, demandeurs d’emploi finançant eux-mêmes leur formation.
• Obligations de l’organisme : Fournir un contrat écrit avant le début de la formation, détaillant le programme, la durée, les modalités d’évaluation, le prix et les conditions de paiement.
• Droit de rétractation : Le bénéficiaire dispose d’un délai légal de rétractation (généralement 10 jours) après la signature du contrat, sans justification ni pénalité.
• Protection renforcée : Le contrat précise les conditions de résiliation, de remboursement, et les recours possibles en cas de litige.

Ce cadre vise à garantir la transparence et la sécurité des particuliers, souvent moins avertis que les professionnels sur les enjeux juridiques de la formation continue.

Convention de formation : le cadre pour les entreprises et les financeurs


La convention de formation professionnelle, quant à elle, concerne les personnes morales : entreprises, associations, collectivités, ou tout organisme qui achète une formation pour ses salariés ou membres. Elle formalise la relation entre l’organisme de formation et l’entité cliente.

Points clés de la convention de formation :
• Public visé : Entreprises, associations, administrations, etc.
• Contenu obligatoire : La convention doit préciser l’intitulé de la formation, les objectifs, le programme, la durée, les modalités d’organisation, le prix, les conditions de règlement et d’annulation.
• Absence de droit de rétractation : Contrairement au contrat, la convention ne prévoit pas de délai de rétractation, car elle s’adresse à des professionnels considérés comme avertis.
• Gestion collective : Elle permet la prise en charge financière par l’employeur ou un organisme financeur, et facilite la gestion administrative (facturation, attestations, etc.).

La convention de formation s’inscrit dans une logique BtoB, où la négociation et l’adaptation aux besoins de l’entreprise sont centrales.

Pourquoi cette distinction est-elle cruciale ?


Pour les particuliers, choisir un contrat de formation, c’est s’assurer d’une protection juridique forte et d’une information complète sur la prestation achetée.

Pour les entreprises et associations, la convention de formation offre la souplesse nécessaire à la gestion de plans de formation collectifs, tout en respectant un cadre légal précis.

Pour les organismes de formation, bien distinguer ces deux cadres permet d’éviter les erreurs administratives, de sécuriser les relations contractuelles et de répondre aux exigences des contrôles qualité (Qualiopi, audits, etc.).

Les erreurs à éviter et les bonnes pratiques


• Ne jamais confondre contrat et convention : Le choix du cadre dépend du statut du financeur (personne physique ou morale).
• Toujours formaliser par écrit : Qu’il s’agisse d’un contrat ou d’une convention, le document doit être signé avant le début de la formation.
• Informer clairement le bénéficiaire : Transparence sur le contenu, le prix, les modalités d’évaluation et les conditions d’annulation.
• Respecter les délais légaux : Notamment le droit de rétractation pour les particuliers.

En résumé


La distinction entre contrat et convention de formation n’est pas qu’une question de vocabulaire : elle engage la responsabilité des parties et conditionne la réussite du projet de formation. Prendre le temps de choisir le bon cadre, c’est garantir la sécurité juridique de tous et la satisfaction des apprenants comme des financeurs.